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Les surnoms
des footballeurs en Italie. Présenté au 24ème
Congrès International ICOS Des Sciences Onomastiques "Les
noms dans la vie quotidienne" (Barcelone, 9 septembre 2011).
Abstract
Les surnoms sont utilisés quotidiennement, à
côté de l'onomastique officielle, pour nommer et pour
désigner les personnes. Dans la vie sociale d'une communité
humaine, les surnoms jouent plusieurs rôles, dont certains
très importants.
Avec cet article, on souhaite éclairer un aspect des surnoms
italiens: ceux des footballeurs, connus du public par les
mass médias. On classifiera les surnoms selon la façon dont
ils sont nés: certains sont issus de termes étrangers (El
pibe de oro, Shogun), d'autres d’expressions dialectiques (Er
Pupone), de collisions de mots (Fantantonio,
Batigol), d’expressions avec des noms d'autres joueurs (Il
Romario del Salento, Il Maradona dei Carpazi), de
sportifs d’autres disciplines (Tyson), des Beaux-Arts
(Pinturicchio), de la littérature (D'Artagnan),
des fables (Peter Pan), des bandes dessinées (Batman,
L'Uomo Ragno, Il Re Leone), des jeux vidéo (Super
Mario); d’autres encore sont identifiés par un détail
physique (Divin Codino).
On rencontre souvent des métaphores dont on essaiera d’expliquer
la naissance: Soldatino, Rombo di Tuono,
Pendolino etc. On forme beaucoup de surnoms en
raccourcissant des noms de famille (Ibra, Quaglia).
La dérivation régressive est moins rare qu'ailleurs:
Mancio < Mancini; Il Pazzo < Pazzini.
Il existe des surnoms “d'auteur”: pendant une une fameuse
interview Gianni Agnelli nomma Alessandro Del Piero
Pinturicchio («La Stampa», 11.8.1995, p. 23); le
journaliste Gianni Brera, pendant sa longue carrière, créa
beaucoup de surnoms qui sont devenus célèbres: Bonimba
(Roberto Boninsegna), Abatino (Gianni Rivera),
Rombo di Tuono (Gigi Riva).
On analysera ces surnoms et pseudos dans la presse sportive
et générale, ainsi que dans les livres et sur le web. On
essaiera aussi de comparer la situation italienne avec celle
d'autres pays européens et d'Amérique du Sud.
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